TS3 de Camus Même après cette année le forum nous liera à jamais ! :D |
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| Elfen Lied | |
| | Auteur | Message |
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le magno Important
Nombre de messages : 125 Age : 35 Localisation : asile de fous dangereux Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Elfen Lied Jeu 3 Mai - 22:09 | |
| Elfen Lied est un manga animé qui fait beaucoup réfléchir. C'est un savant mélange d'horreur, de science fiction, de drame avec quelques passages ecchi et beaucoup d'hémoglobine... Voici la trame principale de cette courte mais ô combien magnifique série : Les diclonius sont des êtres humains ayant subi une mutation à la naissance. Ils sont dotés de cornes ayant l'air d'oreilles de chat blanches et de bras invisibles très resistants et très tranchants appelés des vecteurs, ils ont en plus une croissance accrue dans les premières années (à deux ans, ce sont déjà des enfants de 5 ans à comparaison humaine, mais, ils ont une croissance normale après). Un centre de recherche les garde en captivité jusqu'à ce qu'un spécimen nommé Lucy, agée de 18 ans s'échappe et massacre avec désinteressement toutes les personnes qu'elle croise excepté le directeur du centre M. Kurama (on comprendra par la suite pourquoi). Arrivée au bord de la falaise devant le centre, un garde sniper la touche à la tête avec une balle anti-char, mais ne la tue pas. Assomée, elle tombe à la mer. Quelques temps plus tard, un jeune homme de 19 ans, Kouta, revient dans la ville où il habitait 8 ans auparavant et retrouve sa cousine Yuka. Ensemble, ils vont à la plage où ils se remémorent des souvenirs du passé, notamment ceux avec Kanae, la petite soeur de Kouta, décédée depuis... Cependant, ils trouvent une jeune fille qui semble avoir leur age, nue, avec des cornes sur la tête, et qui ne sait dire qu'une seule chose : nyu. Kouta décide avec Yuka de la recueillir et de lui donner comme nom Nyu. Cependant, ce qui se passera par la suite nous montrera que Nyu et Lucy ne sont qu'une seule et même personne... Points positifs : -très bien déssiné. -un scénario bien calibré. -peu ou pas de temps morts. -des thèmes abordés avec justesse mais aussi avec une grande violence. -des personnages attachants, charismatiques et torturés. -un peu d'humour apporté par les situation délicates dans lesquelles Kouta peut se mettre, certaines discussions ou encore par les quelques passages coquins. Bien utile dans un anime souvent sombre et oppressant. -tous les éléments de l'intrigue s'imbriquent jusqu'au moindre détail. -l'OAV qui montre de manière explicite pourquoi Lucy ne s'en prend pas à M. Kurama (ce qui était assez curieux). Points négatifs : -âmes sensibles s'abstenir ! -le pauvre Kouta s'en prend plein la tronche alors que c'est pas sa faute (4 baffes administrées par Yuka en l'espace de 6 episodes) ! -la fin un peu tristounette (MAIS je suis en train de rectifier le tir : je planche sur une suite directe)... Avis général : Excellente série ! Les thèmes abordés sont le racisme, la pédophilie, la maltraîtance, les souvenirs douloureux qui remontent, la violence et l'amour. Les passages gore ne sont pas un prétêxte pour voir cette série, qui montre qu'on peut également déstabiliser sans ce genre de passages. Ma note : 18/20, voila c'est tout, rien à dire. Voici les liens streaming des épisodes : http://stage6.divx.com/user/treesong/video/1311254/elfen-lied-01-vostfr http://stage6.divx.com/user/treesong/video/1311316/elfen-lied-vostfr-02 http://stage6.divx.com/user/treesong/video/1311401/elfen-lied-vostfr-03 http://stage6.divx.com/user/treesong/video/1311488/elfen-lied-vostfr-04 http://stage6.divx.com/user/treesong/video/1311574/elfen-lied-vostfr-05 http://stage6.divx.com/user/treesong/video/1311645/elfen-lied-vostfr-06 http://stage6.divx.com/user/treesong/video/1351858/elfen-lied-vostfr-07 http://stage6.divx.com/user/treesong/video/1351949/elfen-lied-vostfr-08 http://stage6.divx.com/user/treesong/video/1352022/elfen-lied-vostfr-09 http://stage6.divx.com/user/treesong/video/1352091/elfen-lied-vostfr-10 http://stage6.divx.com/CHACALSTREAM/video/1212900/Elfen-Lied-10-5-vostfr http://stage6.divx.com/user/Aweb/video/1286825/Elfen-Lied-11-VOSTFR http://stage6.divx.com/user/Aweb/video/1287015/Elfen-Lied-12-VOSTFR http://stage6.divx.com/CHACALSTREAM/video/1212847/Elfen-Lied-13-vostfrPas de liens ddl disponibles pour cet anime (licencié)... ATTENTION : DECONSEILLE AUX MOINS DE 16 ANS !
Dernière édition par le Dim 12 Aoû - 17:38, édité 3 fois | |
| | | Yakamoneye Admin
Nombre de messages : 284 Age : 35 Date d'inscription : 02/10/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Jeu 3 Mai - 22:18 | |
| Tu veux pas mettre des images ? Parce que c'est surement bien mais j'ai trop la flemme de lire tout ce que t'as écris | |
| | | le magno Important
Nombre de messages : 125 Age : 35 Localisation : asile de fous dangereux Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Jeu 3 Mai - 22:21 | |
| Voila voila c'est fait^^.
les liens ddl ne sont plus valides et ont donc été retirés puisque cet anime est maintenant licencié...
Dernière édition par le Mer 6 Juin - 23:07, édité 1 fois | |
| | | le magno Important
Nombre de messages : 125 Age : 35 Localisation : asile de fous dangereux Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Ven 11 Mai - 19:40 | |
| Ca devrait le faire comme ça^^... | |
| | | le magno Important
Nombre de messages : 125 Age : 35 Localisation : asile de fous dangereux Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Mar 29 Mai - 21:25 | |
| allez, nouvel update : les deux premiers chapitres de la suite directe de cet anime, que je suis en train d'écrire... ceux qui ont la flemme de lire, ABSTENEZ-VOUS ! Elfen Lied : new humanity incoming : Note de l’auteur : cette fiction est ma manière d’interpréter la suite directe de Elfen Lied (l’anime), manga que je considère comme mythique, mais avec une fin qui me laisse sur ma faim (sans faire de jeux de mots), et j’espère que mon interprétation des choses sera cohérente. Chapitre 14 : dette à payer :Une sonnerie de téléphone retentit dans le bureau du directeur général Kakusawa, ce dernier n’avait pas l’air pressé de répondre, mais le fit quand même. -Allo ? -M. le directeur général ? -Oui ? -Je vous retranscris le rapport de l’opération menée contre Lucy et numéro 7. -Je vous écoute. -Je vous confirme la mort de la diclonius Lucy ainsi que celle 5 minutes plus tard de numéro 7, 1 heure plus tôt, numéro 35 a explosé emmenant avec elle dans la mort son père, le directeur Kurama. -Très bien, je vous remercie. Je vous tiendrai au courant des nouvelles directives à suivre concernant les Diclonius demain lors de la réunion hebdomadaire du centre de recherche. -A vos ordres ! Le directeur général raccrocha et dit ensuite à voix moyennement haute : « La soirée m’a été très bénéfique : trois Diclonius dangereuses et un fardeau qu’est le directeur ont passé l’arme à gauche. Je vais pouvoir pleinement me consacrer à l’étape 2 de mon plan pour créer une nouvelle humanité ! » Au même moment, sur le lieu où Lucy devait être exécutée une personne dont on ne remarquait la silhouette tendait un téléphone à un soldat et lui dit au moment où il avait fini de parler « Je te remercie d’avoir dit ce que je voulais que tu dises à monsieur le directeur général, de toute façon si tu ne le faisais pas, tu subirais le même sort que tes camarades. » Le soldat tremblait de peur devant cet homme qui portait une casquette typique des joueurs de base-ball qui reprit alors : « Tu vas dormir très profondément et demain, tu te souviendras que tu as tué Lucy et que tu es le seul à avoir survécu à cette « bataille », allez, dors. ». L’homme se tourna vers Lucy et se dit alors : « Bande de fumiers, vous me l’avez bien amochée ! Bon, au boulot. » L’homme porta sur ses épaules Lucy, inanimée et partit de ce lieu où il ne restait après son départ, qu’un seul soldat de vivant, celui que cet homme a menacé. Quelques jours plus tard, il faisait un beau soleil et l’ambiance chez Kouta était un mélange de gaieté et de mélancolie, quand Wanta aboya, Kouta alla voir qui voulait entrer chez eux, quand la vieille horloge datant de l’ère Meiji se remit à marcher et que la boite à rythme s’arrêta. Il s’agissait de : -Vous êtes l’assistante du professeur Kakusawa ? -Je travaille maintenant pour son père, mais par obligation, je ne peux pas vous en dire plus à ce sujet. -Mais alors ? -Je suis venue t’informer que toi et tes amis sont en danger, car on t’a mentionné dans les rapports du centre de recherche où je travaille actuellement. Ce centre va de paire avec l’armée, donc sois sur tes gardes. -Je vous remercie. -J’ai effacé toutes traces de toi dans les rapports, ce qui te laissera un peu de temps pour réfléchir à tout ça. -Encore merci. -Aussi, je viens t’annoncer la mort de trois personnes que tu dois sûrement connaître : numéro 35, Lucy et numéro 7, ce doit être des codes. Heureusement pour toi que j’écoute aux portes ! -Non, je ne pense pas les connaître, désolé et merci pour tout. -De rien, au revoir. A quelques kilomètres de chez Kouta, chez l’homme à la casquette de base ball, ce dernier vit son invitée se réveiller et alla vers elle. -Tiens, tu t’es réveillée, Lucy ? -Où suis-je ? Et pourquoi connais-tu mon nom ? -Tu es chez moi, dans mon modeste appartement, c’est pas le grand luxe, mais t’es la bienvenue. Lucy tenta de se lever, mais elle avait les jambes, les bras et le les cheveux couverts de bandages, et de plus, la douleur, la paralysait. -Hep, hep, hep ! Doucement, attends que tu guérisses avant de partir. -J’ai plein de questions à te poser… -Guéris et on verra ! -… -T’as faim ? Soif ? Fais comme chez toi ! dit alors avec le sourire l’hôte de Lucy. -Ca ira pour le moment… Chez Kouta, ce dernier se remit à table et se remit à manger comme si rien ne s’était passé, mais les questions n’ont pas tardé à pleuvoir… -Qui était-ce ? dit Yuka. -L’assistante de feu le professeur Kakusawa… dit Kouta après avoir longtemps hésité. -Que voulait-elle ? -Nous dire que nous étions dans le collimateur d’un centre de recherche, mais je ne sais pas pourquoi… -Moi non plus, cette histoire est confuse… -Elle m’a annoncé la mort de trois personnes… -Qui sont-elles ? -L’ une d’entres elles s’appelle Lucy. -C’est Nyu-san ! dit Mayu. -Donc c’était vrai… Nyu est morte… -Qui d’autre ? -Une qui s’appelait numéro 35... -C’est vrai ! dit Nana. Nana l’a vue se faire exploser ! -La troisième s’appelle numéro 7... -C’est Nana ! Mais Nana n’est pas morte ! Elle est pas morte ! En voyant Nana pleurer après avoir dit ces mots, Kouta sentit un doute traverser son esprit… Pourquoi l’assistante lui aurait menti ? Elle semblait pourtant digne de confiance… Pour lui, une seule réponse était crédible : les paroles entendues par cette assistante et qui lui ont été rapportés par cette dernière étaient fausses, mais qui serait à l‘origine de ces mensonges ? C’est parce qu’il ne doutait plus de Nana qu’il en était arrivé à cette conclusion-là… Des phrases auxquelles il ne pensait pas deux minutes plus tôt commençait à trotter dans sa tête « Et si Nyu était encore en vie ? Et si il y avait un espoir pour qu’il retrouve cette personne qui, certes avait tué sa sœur et son père, mais qu’il aimait encore ? Et si … ? » Chez l’homme à la casquette, une discussion s’engagea entre Lucy et son hôte. -Qui es-tu ? Dit Lucy. -Je m’appelle Seba, Seba Saiyuki, et je suis content de te connaître, Lucy. -Comment connais-tu mon nom ? -Je sais beaucoup de choses sur toi, comme le fait que tu es une diclonius ou ce que tu as fait ou subi… Ce serait plutôt compliqué à t’expliquer… -Pourquoi et comment tu m’as sauvée ? -Concernant le comment, disons que je suis télépathe, mais concernant le pourquoi, moins t’en sais, mieux c’est, du moins pour l‘instant. Lucy tenta d’utiliser ses vecteurs pour étrangler Seba, mais ces derniers furent bloqués par une force inconnue apparemment contrôlée par Seba… -Doucement, Lucy. Dit Seba, toujours aussi calme et souriant. C’est pas en me tuant que tu vas trouver des réponses à tes questions… -Mais… Lucy se posa alors une foule de questions comme : « Est-il humain ? Est-ce un diclonius comme moi ? Non, c’est impossible ! Il aurait utilisé des vecteurs comme moi pour bloquer mon attaque et j’aurais dû les voir ! Je n’y comprends plus rien ! Qu’est-ce qu’il cache ? », mais Seba l’interrompit dans ses pensées en disant qu’elle aura des réponses à ses questions le moment venu, mais qu’en attendant, elle devait se reposer car elle est encore convalescente… Dans le centre de recherche des diclonius, le directeur général Kakusawa fit venir dans son bureau un homme, qui avait l’air assez corpulent, qui était brun, avec des lunettes et qui s’appelait Masahiro Tonosu. -M. Tonosu ? Dit M. Kakusawa. -Vous m’avez fait demander, monsieur le directeur général ? -Suite à la mort du Dr Shirakawa, tuée par feue Lucy, ainsi que celle du directeur Kurama, vous allez obtenir une promotion. -Une promotion ? -C’est exact, vous serez en charge des Diclonius de ce centre. -Merci, je commence quand ? -Tout de suite, je souhaite que vous me meniez au diclonius 48 s’il vous plaît. -A vos ordres ! Chez Seba, Lucy déprime. -Kouta… disait-elle à voix basse. Désolée… -Qu’est-ce que tu baragouines ? dit Seba, intimidé. -Pourquoi tu ne m’as pas laissée mourir ? -Pour plusieurs raisons… La première est que tu as tué beaucoup de gens. -Je devais donc mourir, non ? -Non, car cela a fait que tu as désormais une dette à payer envers l’humanité. -En quoi consiste cette dette ? -En l’état actuel des choses, les diclonius sont une menace pour les humains. -Tu aurais donc dû me laisser mourir. -Ca n’aurait pas résolu le problème que je viens de t’énoncer… -Mais alors, quelle est cette dette ? -Tu as tué des tas de gens, dont la sœur et le père de l’homme que tu aimes pour la simple raison qu’il t’a menti. -Et alors ? -Cette dette ne sera jamais entièrement payée, tu dois en prendre conscience et vivre avec… Tu en rembourseras une partie en continuant à vivre ne serait-ce que pour ne pas tuer une seconde fois ces gens que tu as massacrés sans pitié. -… -Les diclonius sont des êtres humains, à la base, qui ont subi une mutation génétique importante, une mutation tout sauf naturelle… C’est peut-être pour ça que, inconsciemment, les diclonius sont mentalement instables. Toutefois, certains spécimens ont réussi à trouver une stabilité mentale certaine, et résistent à leurs instincts meurtriers, c’est le cas de numéro 7. Mais il peut arriver qu’un diclonius soit mentalement stable et qu’il ait le crime dans le sang… -Comme ? -Numéro 35, décédée depuis… -Pourquoi je suis là alors ? -Les instincts meurtriers des diclonius sont les mêmes que ceux des humains, qui, eux, ont réussi à y résister… Je vais faire en sorte que tu puisses retrouver une certaine stabilité… -Tu en sais beaucoup… -Oui et ensuite, tu vas m’aider dans la mission dans laquelle je suis investi… -Laquelle ? -Dans 5 ans, 60 % des nouveaux-nés seront des diclonius. La passation de pouvoir entre les humains et les diclonius est inéluctable, mais je veux qu’elle soit la plus lente possible, donc la moins sanglante. -Les humains sont tous des fous, c’est donc pas plus mal qu’ils périssent le plus rapidement possible, non ? -Si je suis ton raisonnement, tu es humaine à la base, et tuer n’est-il pas un acte de folie ? Tu es donc folle aussi, non ? -Ce n’est pas pareil… -Si, ça l’est. Moi, je pense que la cohabitation pacifique est possible. Et je pense également que les humains ne sont pas tous des fous : regarde Kouta et ses amis, ils sont, on va dire, normaux, mais ils sont comme la plupart des humains : doués de raison. -Je vois… -Je dois parler à ton ami Kouta… -Pourquoi ? -Tu le sauras le moment venu. Plus tard, dans la semaine, Kouta, reçoit du courrier, une lettre anonyme où il est écrit : « Je dois te voir, et te parler de quelque chose d’important, je suis un élève de ton université et, en me voyant, tu croiras que je fais quelque chose qu’en fait, je ne fais pas… Je ne peux pas en dire plus. Salutations… ». Intrigué par cette mystérieuse missive, il alla se coucher pour se réveiller le lendemain matin, déterminé à voir son auteur…
Elfen Lied : New humanity incoming. By kaze83.
Dernière édition par le Mar 29 Mai - 21:28, édité 2 fois | |
| | | le magno Important
Nombre de messages : 125 Age : 35 Localisation : asile de fous dangereux Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Mar 29 Mai - 21:27 | |
| et voici le chapitre 15 : Chapitre 15 : retrouvailles : Lucy méditait sur les paroles de Seba, il y avait du vrai dans ce qu’il disait, mais des choses lui étaient encore confuses : comment pouvait-il lire dans ses pensées ? Pourquoi il savait autant de choses ? Pourquoi avait-il besoin d’elle ? Pour elle, aucun doute n’était permis, son hôte lui cachait une autre raison, mais elle voulait se laisser le temps de réfléchir, parce que du temps, elle en avait… Le lendemain, elle sentit quelque chose d’humide sur sa joue, ce qui a fait qu’elle se réveilla pour se rendre compte que c’était un chat qui la léchait. Lucy contemplait le chat qui se tenait tranquille devant elle et qui ronronnait. Seba apparut dans la chambre de Lucy pour lui apporter le petit déjeuner au lit. -Il est mignon, hein ? dit Seba. Mais d’habitude, il aime pas les étrangers… -Comment il s’appelle ? répond Lucy. -Glenn. -C’est un nom bizarre pour un chat, non ? -Ben, tu sais, les autres noms que j’ai trouvé pour mon chat étaient trop communs à mes yeux : mistigri, chico… -Que fais-tu ? -Ca se voit pas ? Je t’apporte le petit déjeuner, d’ailleurs, dépêche-toi de le manger, il va être froid. -Ah, merci à toi, c’est gentil… -Repose-toi bien, je ne serai pas là de la matinée, je vais à l’université retrouver ton ami… -Pourquoi veux-tu lui parler ? -Tu le sauras bien assez tôt… A l’auberge de l’érable, Kouta et Yuka se préparent à aller à l‘université, pendant que Mayu et Nana discutent de la pluie et du beau temps. -Tu es prêt, Kouta ? dit Yuka. -Ouais… -Au fait, il y a un garçon qui veut te parler aujourd‘hui, non ? -Comment tu sais ça ? Non, j’ai compris, t’as fouillé dans mes affaires ? -Euh… Désolée… -Soupir… Incorrigible et possessive… Au début du cours de biologie, la professeur Mme Hyuga fut accompagnée d’un homme avec un bandana sur la tête, et prit la parole : « Voici un nouvel élève, il s’appelle Hallgeir Saiyuki, il possède la double nationalité japonaise et norvégienne, c’est un élève sans histoire (il porte juste quelque chose sur la tête, mais à la rigueur…) qui a un peu au dessus de la moyenne, donc un élève lambda, comme on dit. Il vient d’arriver au Japon, donc faîtes en sorte qu’il s’adapte bien ici… ». A la récréation, quelques élèves posèrent des questions à Hallgeir : -C’est comment la Norvège ? -C’est… froid ! Plus sérieusement, les gens sont sympa, très croyants et solidaires les uns des autres… -Tu te sens quand même japonais, hein ? -Je me sens japonais et norvégien : je parle couramment les deux langues, j’ai appris les mythologies des deux pays qui sont les miens… -T’as quel age ? -19 ans. -L’ambiance est bonne dans ta famille ? La culture japonaise et la norvégienne ne doivent pas faire bon ménage… -Je me pose plus cette question depuis longtemps… Mes parents sont morts tous les deux… -Ah, désolé pour tes parents… -Pas de souci… -Hall… geir ? C’est dur à prononcer, je trouve… -Alors appelle-moi Seba. -Seba ? -Ouais, c’est un surnom que mes amis norvégiens m’ont donné… C’est le diminutif d’un mot grec, car je faisais du grec ancien à l’école là-bas. -Il y avait beaucoup de cours ? -Pas spécialement… On avait beaucoup de jours de cours, mais tu finissais les cours à 14 h, et t’avais pas cours le mercredi et le week-end… -C’était génial ! -Si tu le dis ! Dans l’après-midi, Kouta vit Hallgeir lire un bouquin, et arborait une casquette de base-ball, il se dit alors : « Quelle chance il a ! Il fait déjà partie de notre équipe de base-ball, sa casquette le prouve : seuls les joueurs de notre équipe peuvent la porter. » Lors de l’entraînement de base-ball, Kouta ne vit pas Hallgeir et se posa des questions par rapport à sa lettre… Pour s’ôter d’un doute, il alla voir un joueur de l’équipe pour lui demander si un certain Hallgeir Saiyuki faisait partie de l’équipe. Réponse négative, un doute d’ôté, un autre qui apparaît : est-ce vraiment lui ? Le lendemain, lors du cours d’anglais, il se mit à côté d’Hallgeir et remarqua qu’il avait la même écriture que dans la lettre, et là, plus de doute : c’était lui. Kouta alla le voir à la récré, ce dernier l’invitant à boire un coup pour mieux entamer une discussion qui allait tourner à l’interrogatoire : -C’est toi qui m’a écrit cette lettre bizarre ? -En effet… -Pourquoi m’avoir fait cette devinette stupide ? -T’en vois beaucoup des lettres où il y a d’écrit : « Je m’appelle untel et je dois te voir au plus vite ? » -Non mais pourquoi tu m’as écrit ? -Il fallait que je te parle… -Pourquoi ? -Il y a une amie à moi qu’il faut que tu voies… -Pourquoi je dois la voir ? -T’es pas obligé, mais si tu veux savoir, tu dois la connaître… -Mais ? -Si tu veux en savoir plus, viens chez moi demain soir, décide-toi vite et appelle-moi sur ce numéro si t’as décidé. -Hallgeir… -Appelle-moi Seba. Kouta a gambergé un petit moment sur cette conversation, Seba lui ferait rencontrer une vieille connaîssance, quoi de plus ridicule ? Mais Seba semble avoir suffisamment de présence d’esprit pour ne pas envoyer de lettre pour quelque chose de peu important, cela devait donc l’être et donc il allait y réfléchir en rentrant chez lui… Chez Seba, Lucy donnait à manger à Glenn quand son hôte rentra. -Tiens, tu es restée, c’est bien. -Alors, tu as vu Kouta ? -Affirmatif ! Il viendra demain soir manger à la maison… -Quoi ? Mais il va partir s’il me voit ! -Il restera, et toi aussi d’ailleurs, il faut que vous vous parliez. -Sa famille… -Je sais, il ne t’a pas pardonné, mais c’est normal, tu devras vivre avec ce fardeau toute ta vie. -Il doit me haïr… -Détrompe-toi, il t’aime, on peut très bien aimer quelqu’un sans lui pardonner une chose commise par le passé. -Comment sais-tu tout ça ? -Cela fait pas mal de temps que je garde un œil sur toi, donc j’ai appris ces choses que je te dis maintenant. -Pourquoi tu m’as surveillée ? -Disons que je suis là pour ça, pour veiller sur toi. -J’ai pas besoin d’aide. -C’est ce que tu crois ! De plus, les gens autour de toi, en ont besoin aussi... -… -Ca se passera bien, tu verras. A l’auberge de l’erable, Kouta venait juste de rentrer lorsque les filles s’approchèrent de ce dernier. -Alors Kouta, dit Nana, qui c’est ? -De quoi tu parles ? réplique ce dernier. -Qui a envoyé la lettre ? dit Mayu. -Les nouvelles vont vite, à ce que je vois, Yuka… T’as pas su tenir ta langue… -Mais… -C’est rien, mais je dois t’en parler, EN PRIVE ! Nana, Mayu, mettez la table en attendant. Dans la chambre de Yuka, le dialogue s’engage alors : -Alors ? -Tu vois le nouveau ? -Le norvégien ? -Ouais. -Eh bien ? -C’est lui. -Un nouveau qui cherche un ami, c’est ça ? -Non, il voulait me montrer une amie à lui que je suis censée connaître, je dois aller chez lui demain soir, mais je n’ai pas encore décidé… -Vas-y. -T’es sure ? -Oui, tu verras bien… -D’accord. -Bon, on dîne ? -Ouais j’ai faim ! Le dîner était très bon, il y avait des nems et du riz cantonais préparés par Yuka car cette dernière avait décidé de faire un repas chinois, et puis tout le monde s’est couché tranquillement sauf Kouta qui méditait encore sur la décision qu’il allait prendre à propos du rendez-vous de Seba… Chez Seba, Lucy lisait un vieux bouquin sur la mythologie nordique pendant que son hôte préparait le dîner, Glenn était blotti sur le canapé à coté de Lucy et le silence régnait dans cette pièce, et ce jusqu’au coucher de ce petit monde… Le lendemain, avant de partir à l’université, Seba reçut un coup de fil de Kouta disant qu’il acceptait de venir. Seba en était réjoui, et c’est avec un sourire guilleret qu’il alla à son cours de électronique. A la fin de la matinée, M. Hirosaki, le professeur d’électronique dit à ses élèves que l’après midi était banalisée pour cause de réunion extraordinaire des professeurs concernant la sécurité des élèves suite aux évènements meurtriers d’il y a quelques semaines (des soldats étaient retrouvés massacrés près de la plage ainsi qu’une personne identifiée sous le nom de Mme Shirakawa), laissant du temps à Seba pour préparer la soirée. Mais celui-ci en rentrant vit que Lucy était partie de chez lui… Il continua les préparatifs comme si de rien n’était, pensant que cette dernière rentrerait pour le dîner… Pendant ce temps, au bord de mer, Lucy, habillée de telle sorte qu’on ne la reconnaisse pas, réfléchit… Elle réfléchit à propos de la soirée que Seba a planifié : viendra, viendra pas ? Elle est partagée entre le fait que revoir Kouta serait un grand bonheur pour elle, mais aussi une souffrance, celle d’avoir en face de soi une personne à qui elle a causé beaucoup de tort et de ne pas savoir comment elle va réagir. Chez Kouta, ce dernier se prépare à aller chez Seba et s’habille assez correctement pendant que Yuka prépare le dîner pour les autres, au moment de partir, cette dernière dit à Kouta : « Passe une bonne soirée, Kouta-kun, et que tes retrouvailles avec cette amie dont Seba parlait se passent bien. ». Chez Seba, celui-ci regardait la télé quand il entendit Glenn miauler devant la porte, en ouvrant la porte pour faire sortir le chat, il vit Lucy qui finalement avait décidé de revenir. -Je savais que tu allais revenir, dit Seba… -Je, dit Lucy… -Ne t’en fais pas, répond aussitôt Seba en souriant et en posant son index sur la bouche de Lucy, tout ira bien, ce sera une bonne soirée… -… -Tu tombes au bon moment, je viens de finir le repas, ce sera une belle pizza aux 4 fromages parce que j’ai décidé de vous faire manger ma spécialité… Seba fit rentrer Lucy et lui montra la pizza dans la cuisine, cette dernière se sentit un peu rassurée par les propos de Seba puis un peu apaisée par l’odeur raffinée de la pizza que Seba a sorti du four devant elle. Quelqu’un frappe à la porte, Seba dit à Lucy de s’asseoir à table en attendant qu’il ouvre la porte, c’était Kouta qui se tenait derrière, Seba entama la conversation : -Bienvenue chez moi. -Merci, répondit Kouta un peu intimidé, je suis venu pour voir l’amie dont tu me parlais il y a peu. -Il faut aussi que tu restes pour dîner voyons ! J’ai mis les petits plats dans les grands, fais-moi plaisir ! -D’accord… -Au fait, pourquoi tu t’es aussi bien habillé ? -Ben… -Bon, entre. En entrant dans la salle à manger, Kouta vit ce pour quoi il était venu : cette vieille connaissance dont parlait Seba, c’était Lucy et il vient de s’en rendre compte. Cette dernière, s’est levée et regarda Kouta de la même manière que ce dernier la regarde. Voici comment ils se retrouvèrent les yeux dans les yeux… Elfen Lied : New humanity incoming. By kaze83. | |
| | | Matt_Bellamy Admin
Nombre de messages : 380 Age : 35 Localisation : Fréjus Date d'inscription : 02/10/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Mar 29 Mai - 21:33 | |
| Mouais!! Alors, jouons tout de suite la carte de la franchise, j'ai rieeeeeeeeeeeeen lu du tout Mais je suis convaincu que ca aurait valu le coup | |
| | | le magno Important
Nombre de messages : 125 Age : 35 Localisation : asile de fous dangereux Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Mar 29 Mai - 21:37 | |
| ben si j'ai mis ça sur le forum c'est pas pour l'enlever tout de suite après^^... t'as tout le temps pour lire te presse pas^^. vivement la fin du bac que je m'y remette... | |
| | | le magno Important
Nombre de messages : 125 Age : 35 Localisation : asile de fous dangereux Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Mer 6 Juin - 23:09 | |
| bon voila, la nouvelle est tombée : elfen lied est maintenant licencié par l'éditeur Kaze, une bonne nouvelle, donc pour ceux qui veulent une vf, une moins bonne pour les autres... j'attends avec impatience ce que va donner la vf... | |
| | | le magno Important
Nombre de messages : 125 Age : 35 Localisation : asile de fous dangereux Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Mar 19 Juin - 23:55 | |
| le bac étant (presque) fini, je me suis permis d'écrire le chapitre 16 de Elfen Lied, je signale qu'il a été écrit dans la soirée, et j'espère, pour ceux qui auront la foi de le lire, qu'il vous plaira^^ :
Chapitre 16 : glace à briser :
Kouta et Lucy se toisèrent longtemps du regard, on pouvait voir dans leurs yeux un mélange de joie, de tristesse, d’embarras et de nostalgie, que ce soit de bons ou mauvais souvenirs… Puis Kouta tenta de sortir, mais la porte fut bloquée par quelque chose dont coûta ignorait l’existence… « Allons, allons, dit Seba… Une si bonne pizza… Ce serait dommage de ne pas la manger, allez, Kouta, reste manger… » Kouta resta donc chez Seba toute la soirée. Cependant l’ambiance durant le repas était glaciale, personne ne disait quoi que ce soit, et même Seba fut incapable de faire parler ses deux invités en essayant de lancer quelques conversations d’actualité… Kouta et Lucy se tenaient tête baissée et mangaient leurs parts de pizza tels des machines… Puis Kouta rentra chez lui, laissant un Seba un peu désemparé et une Lucy qui se mit à pleurer un peu dès que la porte d’entrès fut refermée… A l’auberge de l’érable, Kouta rentra en silence et essuyait les quelques larmes qui perlaient sur son visage, personne ne remarqua dans l’auberge que Kouta était rentré vu qu’ils dormaient… Pendant ce temps, au centre de recherche des diclonius, le professeur Tonosu, s’adressait au directeur général Kakusawa : -Monsieur, je viens vous apporter un rapport sur le diclonius 48 comme vous me le demandiez… -Veuillez me le lire, s’il vous plait… -A vos ordres : diclonius 48, Sonoko, capable de se reproduire, aucun vecteur, degré d’instabilité mentale : assez faible, cheveux très longs et blonds, yeux bleus, 17 ans, 1 mètre 78 pour 54 kilos, intelligence moyenne et capable de résister à des balles de calibre 45 envoyées avec une énergie de 500 joules… -Une dure à cuire inoffensive… Parfait… -Voulez-vous encore communiquer avec elle, M. le directeur général ? -Pas pour le moment… Je dois me concentrer sur un autre sujet qui ne vous concerne pas, M. Tonosu… -Très bien, je retourne à mon travail.. -Bon travail. -Merci… Puis, après que ce M. Tonosu soit sorti de son bureau, M. Kakusawa se tourna vers sa baie vitrée en pensant à une personne qu’il a cru voir dans les rapports du centre concernant Lucy : « Comment s’appelle ce môme ? Pourquoi n’y est-il plus ? Qu’à-t-il à voir avec cette satanée diclonius ? Je dois me renseigner à son sujet… ». Le lendemain, c’était un samedi… Le matin, Kouta, Yuka et Seba se retrouvèrent en classe mais Seba remarqua que Kouta n’avait pas vraiment l’air dans son assiette… Durant la pause, Seba alla discuter avec Kouta : -La soirée n’a pas été très joyeuse, hier… -Je suis sincèrement désolé, mais le fait est que maintenant que je sais ce qui s’est passé… -Tu parles de la mort de ta petite sœur et de ton père ? -En effet… Comment le sais-tu ? -Lucy m’en a parlé… -Je ne pourrais jamais lui… -Pardonner, oui, je sais, mais tu l’aimes malgré tout, hein ? -Oui… Mais je ne sais pas trop comment agir dans cette situation… -Tu sais, dans le Cid, c’est la même chose… -Comment ça ? -Le Cid est une œuvre de Pierre Corneille, un écrivain français du 17eme siècle, racontant l’histoire d’un mercenaire dans la reconquista espagnole amoureux d’une femme nommée Chimène, et dont il a tué le père suite à un défi que ce dernier lui a lancé… Elle ne lui pardonnera jamais même si elle à continué à l’aimer… Donc en quelque sorte tu es Chimène et Lucy, le Cid… Mais les raisons qui ont conduit à la mort de ton père et de ta sœur sont autres, et même si tu ne peux lui pardonner, tu peux au moins les comprendre… -Comment ça ? -Lucy est une diclonius… -Elle m’a dit qu’elle était née pour tuer les humains… -C’est en effet le fond de sa pensée… Mais en fait, les diclonius sont des êtres humains qui ont subi une mutation génétique brutale et tout sauf naturelle… Ce sont des individus qui ont beaucoup souffert à cause de la discrimination avec leurs cornes pour ce qui est du « moralement », ils souffrent aussi beaucoup physiquement à cause de ce qu’on appelle des vecteurs qui poussent dans leur dos… -Quoi ? -Les vecteurs sont des espèces de bras invisibles pour l’homme, mais qui sont très puissants, très résistants et très tranchants : ils sont capables de couper ou d’arracher la chair humaine, je peux te dire que Lucy en a 4 et chacun de ses vecteurs ont une portée de 2 mètres… -Ils sont donc très dangereux, si je suis ton raisonnement… -Ce sont surtout des martyres ! La plupart d’entre eux sont détenus dans un centre de recherche et on leur fait subir des expériences affreuses ! -De quel genre ? -Ils subissent des tests de résistance aux balles de différents calibres et envoyés avec différents niveaux d’énergie… Ils finissent en sang et en larmes… Lucy a eu la chance de ne pas subir ce genre de traitement mais elle a fini par être capturée il y a quelques années de cela… -Comment tu sais tout ça ? -J’ai mes sources et elles sont sures… -Très bien… -De plus, à cause de leur mutation génétique, les diclonius sont très instables moralement, donc par exemple si on est méchant à leur égard, ils peuvent être très dangereux… -… -Tu as menti à Lucy il y a 8 ans… Tu es donc un peu responsable de ce qui est arrivé même si il est vrai que Lucy est coupable avant tout… -… -Je te laisse. Et si tu veux passer chez moi, Lucy et moi seront là et tu seras le bienvenu… C’est sur ces paroles que le cloche indiqua la fin de la pause et que Seba quitta Kouta en souriant un peu pour aller à son cours de grec ancien… Kouta, qui n’avait plus cours, décida d’aller à la plage pour méditer… Kouta s’est brusquement souvenu de son mensonge fait à Lucy il y a de ça 8 années, mais ne comprenait toujours pas pourquoi Seba le savait… -C’est vrai, disait Kouta, je t’ai menti… -A qui tu parles ? Yuka se tenait derrière ce qui a surpris Kouta. -Tu m’as fait peur ! T’as plus cours non plus ? -Mon prof s’est absenté… Excuse-moi de faire ma curieuse, mais en quoi consistait la discussion que tu as eue avec Seba pendant la récré ? -Il m’a fait un spitch sur le Cid, que j’ai trouvé assez barbant pour ma part, mais j’ai compris où il voulait en venir… -Où ? -Qu’on peut aimer une personne sans pour autant lui pardonner quelque chose… -En effet… -Et puis… -Quoi ? -Ce qui s’était passé il y a 8 ans avec Lucy… C’est un peu de ma faute… -Comment ça ? -Elle a tué ma sœur et mon père parce que je lui ai menti… -Hein ? -C’est pour cette raison que j’ai passé un an à l’hôpital… -Elle est immonde ! -C’est un diclonius à ce qu‘il parait… -Quoi ? -Une humaine mutante qui souffre énormément à cause de la discrimination, des expérimentations qu’on fait sur eux mais aussi car la plupart d’entre eux sont mentalement instables… -Je vois, désolée de m’être emportée sur son cas il y a un instant… -Pas grave… C’est-ce que j’ai pensé aussi avant que je comprenne pourquoi elle a fait ça… -Et donc ? -Je ne pourrai jamais lui pardonner, mais je comprends… De plus en lui mentant je l’ai bléssée, donc je ne pense pas qu’elle me le pardonne non plus… Maintenant, faut que je lui explique pourquoi j’ai menti et j’aurai du mal vu que je me sens plutôt mal à l’aise quand elle est à mes cotés à cause de ce que tu sais… -Va la voir. -T’es sure ? -Oui. -Très bien… Il partit de la plage en direction de l’appartement de Seba… Au centre de recherche, le directeur général appela sa secrétaire : -Melle Shirase ? -Oui, M. le directeur ? -Je voudrais que vous ayez des renseignements sur le garçon qui était avec Lucy le jour de sa mort, je veux tout savoir sur lui ainsi que sur ses amis les plus proches… -A vos ordres ! Je ferai de mon mieux ! -Bon travail. Quant à M. Tonosu, il était allé voir le diclonius 48 pour lui parler de quelque chose d’assez important : -Sonoko ? disait M. Tonosu -Oui, monsieur ? répondait Sonoko. -Je suis venu te voir pour te prévenir que le directeur général veut te revoir… -Il me fait peur ce monsieur… -Je sais, c’est pas vraiment quelqu’un qui est vraiment sain d’esprit mais ce sont les ordres… -Mais j’ai peur… -Je serai pas loin, tout ira bien, dès que la conversation prendra une mauvaise tournure, elle cessera. Je te le promets. -Merci de prendre soin de moi comme vous le faites, monsieur, votre présence me fait mieux supporter les tortures que je subis… -C’est gentil, mais tu ne dois pas oublier que le directeur général va te demander que tu lui rendes un service important mais je ne peux pas t’en dire plus… -D’accord. Chez Seba, ce dernier discutait avec Lucy après être rentré… -Je suis déçu que la soirée n’ait pas été plus gaie que ça… -Désolée… -Ne t’en fais pas pour ça, ça s’arrangera avec le temps… -Mais pourquoi tu tiens tellement à ce que Kouta et moi nous nous reparlions ? -Parce que… Quelqu’un frappa à la porte… « Entrez » disait alors Seba… C’était Kouta. Seba lui demandait de rentrer vite fait et sortait de la pièce, pour laisser Kouta et Lucy seuls… Le dialogue commença alors : -J’avais quelque chose à te dire… -Oui ? répondit Lucy avec attention. -Je ne pouvais plus m’empêcher de te revoir suite à ce qui s’est passé hier… -Désolée de ne pas t’avoir parlé hier soir, je me sentais mal à l‘aise avec toi à mes cotés… -Tu n’as pas à t’excuser, c’était la même chose pour moi. Je me suis rendu compte que c’est aussi un peu de ma faute ce qui était arrivé il y a 8 ans… Je t’ai menti, blessée. J’étais mal à l’aise à cause de cette question que tu m’avais posée la veille de mon départ. Je ne me suis pas rendu compte que tu étais dans une détresse profonde à cause de ta différence. Tu ne pourras certainement pas me le pardonner, je le sais mais je m’en excuse quand même… -C’était surtout de ma faute… C’est vrai que je te le reproches toujours mais cela n’enlève rien à mes sentiments envers toi, Kouta… -Moi non plus… -Kouta… -On va dire qu’on est quittes, hein ? Kouta tendit la main vers Lucy en lui souriant. Lucy fut touchée, mais hésita à tendre la main à son tour… Elle pleurait, mais finit par tendre la main elle aussi lentement et en tremblotant. Kouta la lui prit puis Lucy et lui se prirent dans les bras, en pleurant. Seba, qui était dans la pièce adjacente avait tout entendu, il avait compris que ces deux amis d’enfance s’étaient finalement reparlés et il se dit alors « Mission accomplie ! » avec une petite larme mais tout de même en souriant. La soirée maussade de la veille était finalement suivie d’une belle journée dans cette ville étrange qu’est Kamakura…
Elfen Lied : New humanity incoming. By kaze83. | |
| | | le magno Important
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| Sujet: Re: Elfen Lied Ven 22 Juin - 0:13 | |
| VOILA L'ETE, VOILA L'ETE ! et aussi un nouveau chapitre de ma suite de Elfen Lied : Chapitre 17 : flashbacks :
Quelques jours plus tard, la veille des vacances, chez Seba, Kouta était venu pour prendre un petit déjeuner avec Lucy pour parler un peu et en quelque sorte rattraper le temps perdu durant les 8 années durant lesquelles ils ne s’étaient pas vus. Kouta a pris soin d’éviter de parler de son séjour à l’hopital consécutif au meurtre de sa sœur et de son père, mais Lucy le savait, car Seba lui en a parlé. Lucy a raconté de son coté ce qui s’était passé après l’ « incident », en passant de manière très brève sur le chapitre de sa captivité… Tous deux voulaient parler de ce qu’ils avaient vécu de bon, même si très peu de bonnes choses leur étaient arrivés durant les 8 précédentes années. Un air de mélancolie s’émanait donc de cette discussion, de la mélancolie mélangée à de la tristesse… Seba se tenait à l’écart et griffonnait quelques mots dans un carnet avant de le ranger dans un sac qu’il cachait sous le lit quand il se rendit compte que quelqu‘un frappait à la porte… Seba alla ouvrir et derrière la porte se trouvait un homme de taille moyenne portant la moustache avec un chapeau et ayant à peu près la cinquantaine… -Bonjour M. Nakata, dit Seba. Entrez, je vous en prie. Lucy, Kouta, voici M. Nakata, la personne qui a gentiment accepté de me louer cet appartement. -Bonjour M. Saiyuki, répondit M. Nakata. Je suis désolé de venir comme ça mais je dois vous annoncer une assez mauvaise nouvelle… -Je vous écoute. -Ma fille est tombée assez malade et donc elle a besoin de moi… Je suis donc obligé de vous demander de me rendre cet appartement car c’est celui le plus proche de l’hôpital et le plus proche de chez moi… -Je comprends, ce doit être terrible pour vous et votre fille… -Je suis sincèrement désolé, reprit M. Nakata en entrant dans l’appartement, car vous étiez un locataire très sympathique, respectueux des voisins et des affaires des autres quand je vois l’état dans lequel l’appartement est à l’heure actuelle : très propre. De plus, vos affaires sont bien rangées, ce qui facilitera la tache des déménageurs qui devraient pas tarder d‘ailleurs… -Je dois déménager aujourd’hui ? -Malheureusement, oui… Ma fille doit arriver demain, elle a besoin de moi le plus rapidement possible… -Comment je vais faire pour trouver un toit ? -Je vais contacter un ami qui vous prêtera volontiers un appartement le temps pour vous de pouvoir en obtenir un autre. Je tiens cependant à vous payer les déménageurs, et vous donner un dédommagement pour le désagrément causé… -Pour l’appartement, ce n’est pas la peine, interrompit Kouta. -Comment ça ? -Je vis à l’auberge de l’érable, un ancien hôtel-restaurant de 10 chambres, il en reste beaucoup, je pense que Seba n’y verra pas d’inconvénient… -Cela me convient, maintenant reste à savoir si Lucy sera d’accord ou non. Ca te va ou pas, Lucy ? Cette dernière resta sans réponse. Seba reprit : -J’ai l’impression qu’elle est un peu génée de vivre chez toi, Kouta, dit Seba… -Ce n’est pas ça, dit Lucy timidement… -Bien, c’est parfait, alors, répondit Seba. -Je vois que tout est arrangé, dit M. Nakata. Cela tombe bien, les déménageurs sont arrivés. -Alors au travail. Deux heures plus tard, toutes les affaires de Seba et Lucy étaient arrivées chez Kouta. Ces derniers ont donc rangé les affaires dans deux chambres libres. Nana et Mayu étaient absentes ce jour-là, elles étaient parties faire des courses, Nana ayant bien pris soin de masquer ses cornes. A 5h du soir, tout était rangé. Seba réfléchit alors à ce qu’il pouvait bien faire pour « rembourser » sa chambre ainsi que celle de Lucy puisque Kouta lui a dit qu’il y avait une contrepartie, pendant qu’on s’occupait de son déménagement, ce que Seba a tout naturellement accepté. Tandis que Seba se lavait, Mayu et Nana rentrèrent et Yuka s’empressait de déballer les courses pour préparer le repas. « A table ! » criait alors cette dernière tandis que Seba entrait dans la salle à manger, où se trouvait tout le monde, propre et arborant un regard apaisé… -Mayu, Nana, dit Kouta, je vous présente Seba, un camarade de classe de l’université. Il séjournera ici jusqu’à ce qu’il veuille s’en aller… -Enchantée, dit Mayu. -Enchanté, répondit Seba… Mais Nana se raidit. Son regard était rivé sur celui de Seba, sur ces yeux, d’un bleu vif, mais apaisés… Elle se souvint alors du centre de recherche, au moment où elle devait aller en mission pour neutraliser Lucy, elle avait vu un diclonius à travers une vitre, camisolé et fixé sur un piquet comme Lucy, mais on voyait ses yeux, bleus vif et apaisés, puis une voix étrangère avait résonné dans sa tête, lui disant « Va… En paix… ». Seba, qui avait remarqué que Nana s’était raidie, lui sourit et lui dit « Enchanté. », Nana répondit timidement « Enchantée… ». La soirée se passa tranquillement, même si Nana semblait anxieuse, ce à cause de la remontée de souvenirs qu’elle a eue suite à sa rencontre avec Seba… Au centre de recherche, le directeur général Kakusawa était en entrevue avec Sonoko : -Sonoko ? Dit M. Kakusawa. -Oui, monsieur ? -M. Tonosu t’a prévenue que tu devrais faire quelque chose pour moi, n’est-ce pas ? -Oui, en effet… Qu’est-ce que c’est ? -Tu vas créer la nouvelle humanité avec moi ! -Vous voulez que… -Tu as tout compris. -Désolée, non… Je ne peux pas… -TU N’AS PAS LE CHOIX !!! M. Kakusawa plaqua Sonoko contre le mur et s’apprêtait à enlever son pantalon quand M. Tonosu qui se tenait derrière une vitre sans tain dit fortement « Qu’on évacue le directeur général ! », des hommes entrèrent dans la salle de l’entrevue et attrapaient alors M. Kakusawa avant qu‘il puisse retirer son pantalon, puis M. Tonosu adressa un regard rassurant à Sonoko… M. Kakusawa, furieux cria alors sur M. Tonosu : -POURQUOI AVEZ-VOUS FAIT CA ? -Pour trois raisons, répondit M. Tonosu. -Et je peux savoir lesquelles ? -La première est que l’on avait prévu une fécondation In Vitro, car Sonoko n’est pas prête à faire « l‘acte »… -Pas fiable ! -La deuxième est qu’en tant que directeur général, vous vous devez de montrer l’exemple, et « le faire » au bureau n’est pas exemplaire du tout. -Je me fiche de tout ça ! -La troisième est que quelque chose de plus important vous attend… -Puis-je vous demander quoi ? -Les services secrets vous ont demandés… -Très bien, je les attends dans mon bureau, conclut le directeur général en se rhabillant… Plus tard, dans son bureau, Melle Shirase se tenait debout, devant lui et disait alors : -J’ai dans les mains les rapports du service d’investigation concernant le jeune homme en compagnie du sujet Lucy ainsi que celui de ses proches… -Veuillez me le lire, s’il vous plait… -En voici les grandes lignes, puisqu’au final, son passé est assez flou : Kouta, agé de presque 20 ans, étudiant à l’université de Kamakura, a perdu sa sœur et son père il y a 8 ans lors de son départ de la ville. Il y est revenu il y a quelques mois pour étudier et retrouver sa cousine, Yuka, agée de 20 ans et qui n’a jamais quitté Kamakura… -Tout ça pour ça ? -Concernant la cousine, c’est un peu normal, concernant Kouta, les informations se sont révélées très difficiles à trouver à notre grande surprise… -Autre chose ? -Oui, une autre personne s’est mise à fréquenter ce Kouta ? -Que pouvez-vous me dire à propos de lui ? -Il s’appelle Hallgeir Saiyuki, pour lui, les renseignements ont été faciles à obtenir… -Dites-moi tout… -Il est à moitié norvégien, né à Stavanger (Norvège), bilingue, élève correct, ses parents (Olve Rasmussen et Sakura Saiyuki) sont morts d’un accident de voiture quand il avait 13 ans. Il est arrivé à Kamakura il y a 7 mois environ… -Très bien… Pas de quoi s’inquiéter, donc, sauf le fait que ce Kouta est difficile à cerner. Où habite-t-il ? -A l’auberge de l’érable… -Je veux que l’on surveille cette bâtisse avec ses habitants et qu’on me relate tous les faits intéressants… -A vos ordres ! Chez Kouta, Lucy avait le sommeil tourmenté… Elle se voyait petite, agee d’environ 9 ans en compagnie d’un jeune diclonius garçon un peu plus age qu’elle, avec des yeux bleus vifs, des cheveux pourpre clair, et ils s’amusaient ensemble sur des balançoires en racontant des blagues de leur age. Puis elle vit que la balançoire où était le petit garçon était vide, et après tout devenait noir autour de la petite Lucy, qui se mit à paniquer, puis à crier… Lucy se leva en sursaut, il faisait encore nuit…Elle se demandait qui était ce petit garçon, et pourquoi elle avait rêvé de lui… Le réveil fut tardif pour tout le monde, sauf pour Lucy, qui a gambergé toute la nuit pour trouver une explication à son rêve… Elle était très fatiguée par la nuit quasi-blanche qu’elle venait de faire, Kouta s’en est rendu compte et lui suggéra de faire une sieste dans l’après-midi, ce que Lucy fit… Vers 3h de l’après-midi, Nana entendit une mélodie étrange dans le couloir, qui semblait venir de la chambre de Seba, assez éloignée de celle de Lucy pour que cette dernière ne soit pas dérangée… Elle entra dans la chambre et vit Seba jouer de la guitare électrique elle resta au pas de la porte jusqu’à ce Seba la remarque, il lui fit signe de rentrer et de fermer la porte derrière elle… -Que fais-tu, dit Nana ? -Je joue un peu avec ma petite gratte… -Une gratte ? -Oui, une guitare… T’aimes bien ce que je joue ? -… -Allez, assieds-toi. -Euh, oui monsieur ! -Je m’appelle Seba ! Et Seba jouait donc avec sa guitare 7 cordes quelques solos bluesy, tandis que Nana était rivée sur la guitare pour voir comment il faisait pour faire des mélodies qu’elle trouvait superbes… Et Seba, voyant que Nana était très attentive à ce qu’il faisait, s’arrêtait pour lui dire : -Tu veux apprendre quelques trucs ? -Euh, oui… -Regarde bien ce que je fais, ça s’appelle une moulinette… Il lui fit un solo de guitare avec dans ce solo une mélodie que Nana a beaucoup aimé et qui était faite par une moulinette. -C’est beau, dit Nana ! -Ce truc, tu peux arriver à le faire si t’as un peu de niveau, sinon regarde ça… Il fit une longue partie de guitare en solo, mais Nana fut étonnée de la vitesse à laquelle s’enchaînait les notes et restait captivée du début à la fin de la musique. Seba s’interrompit et dit à Nana « Je vais boire un coup, reste là et je te ferais encore quelques solos si tu veux… ». Et pendant que Seba alla prendre un verre de menthe à l’eau glacée, Nana aperçut un instrument au coin de la pièce, qu’elle a pris pour une guitare, et commença à gratter les cordes péniblement vu que les cordes étaient assez épaisses… Puis elle vit une main tendue vers elle avec dedans une sorte d’ongle en plastique… C’était la main de Seba. -Prends ce médiator, dit-il, ça te sera utile pour jouer. -Mais cette guitare est dure à jouer… -Ce n’est pas une guitare, reprit Seba d’un air amusé… C’est une basse… -C’est quoi la différence avec une guitare ? -La basse a 4 ou 5 cordes, la guitare en a 6 ou 7. La basse a un manche plus long que celui d’une guitare mais elle est moins audible que cette dernière… -Ah, d’accord… -Tiens, vu que t’as l’air d’aimer jouer de la musique, je te fais cadeau de cette basse, comme je m’en sers pas, ce serait dommage de ne pas l’utiliser… -Merci, merci, merci Seba ! -Mais de rien. Bon, je vais t’apprendre à t’en servir dans un premier temps puis tu vas faire quelques parties de basse et enfin on jouera ensemble : moi de la guitare et toi de la basse… -D’accord ! Les résidents de l’auberge de l’érable passèrent donc un bonne journée et abordèrent dans l’ensemble les vacances avec calme, sans se douter qu’on les surveille de près…
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| Sujet: Re: Elfen Lied Sam 11 Aoû - 22:12 | |
| c'aura mis le temps avant que je me remettre à écrire, mais voila, dans la soirée de jeudi, j'ai pondu un autre chapitre de ma suite et je souhaîte vous en faire profiter : Chapitre 18 : Incognito : Sur un pan de mur encerclant l’auberge de l’érable, deux personnes en uniforme et portant des jumelles discutèrent : -Hé, Ken, qu’est-ce que tu vois de ton coté ? -Pff, rien de bien excitant, Takeshi, des thons, des truies et des vioques… -Qu’est-ce que c’est chiant comme mission de surveillance… -Mais qu’est-ce que tu veux, crétin ? Faut bien son gagne-pain du mois ! -Mais je préfèrerais surveiller la plage, surtout en été, avec tous les canons qu’il y a à cette époque de l’année… -T’as raison… Mais qui ne préfèrerait pas ça ? -C’est sûr ! -Héhé… Une troisième voix se faisait alors entendre : -Bon, les bleus, qu’est-ce que vous trafiquez, là ? -Ben, on surveille les alentours, m’dame… -Bande d’abrutis, on se moque pas mal de ce qui se passe à l’extérieur, nous, ce qu’on veut, c’est savoir ce qui se passe dans cette PUTAIN de baraque, vous croyiez tout de même pas que c’était pour admirer le paysage qu’on s’est mis là ? -Euh, ben, euh, bon d’accord m’dame… -Appelez-moi Melle Shirase ! -Bon, d’accord, mam’zelle Shirase… -… Pendant ce temps, dans l’auberge même, Kouta prenait son bain tandis que Mayu jouait avec Wanta, que Lucy lisait un livre sur la génétique et que Seba et Nana tentaient de jouer le canon de Pachelbel avec une boite à rythme… Puis un cri retentit dans le jardin. C’était Yuka qui arrosait les plantes et qui s’est trouvée nez à nez avec une araignée. Seba va donc dans le jardin avec une bombe insecticide, et tue l’araignée avant même que Yuka ait pu pousser un ouf de soulagement. Mais pendant que Yuka rentrait, Seba remarqua en levant la tête que quelqu’un se tenait sur le pan de mur puis il vit en s’approchant le blason du centre de recherche sur son bras… Cela ne faisait plus de doute pour lui : ils étaient surveillés ; et il pensait que c’était à cause du fait que le centre de recherche n’a pas cru à la mort de Lucy et Nana, ou du moins qu’ils n’y ont cru qu’un temps… Seba se disait qu’il devait les protéger en évitant les gens de les voir, le problème serait que ni Lucy ni Nana n’accepteraient d’être enfermées dans l’auberge, alors il eut une idée : s’il ne pouvait pas empêcher les gens de voir les deux diclonius, il pourrait les empêcher de les reconnaître… Il retourna dans sa chambre où se trouvait encore Nana qui attendait patiemment le retour du jeune homme pour poursuivre leur canon, mais ce dernier lui dit de retourner dans sa chambre car il allait faire quelques courses et que ça ne serait pas long. Sur la pan de mur, un des deux soldats demanda à Melle Shirase : -Euh, mam’zelle Shirasse, y’a un mec qui sort Vingt minutes plus tard, il rentrait et demandait à Lucy et Nana de rentrer dans sa chambre où Seba posa ses courses qui se trouvaient dans quelques sacs. -Qu’est-ce qui se passe, dit Nana ? -Vous vous faîtes surveiller, dit Seba. Je dois donc faire en sorte qu’on ne vous reconnaisse pas. -Comment tu sais ça, dit Lucy ? -J’ai vu deux soldats du centre sur un pan de mur de l’auberge tout à l’heure et je pense qu’ils veulent savoir si vous êtes en vie ou non. -C’est vrai, Kouta-san nous a dit qu’on était supposées mortes… Mais comment tu sais ça ? -Ne pose pas de questions, tu en auras les réponses quand le moment sera venu. -… -Bon, je vais commencer. -Qu’est-ce qu’il y a là-dedans, demandait Nana en voyant les sacs ? -Des ciseaux, une lime, des lentilles de couleur, des nécessaires de coloration et des vêtements neufs Une heure plus tard, Kouta se tenait devant la chambre de Seba, qui était fermée à clé, pour lui dire qu’il fallait aller à table quand la porte s’ouvrit : Lucy avait maintenant les yeux bleus, les cheveux roux et courts, elle avait une mèche de cheveux qui cachait son œil droit et on ne voyait plus du tout ses cornes. Quant à Nana, elle avait les cheveux châtains des chignons en lieu et place de ses cornes et les yeux verts. Toutes deux portaient des vêtements passe-partout. Kouta mit un peu de temps à les reconnaître, puis demandait à Seba ce qui s’était passé. Ce dernier lui répondit qu’elles voulaient un petit « relooking » en lui lançant un petit clin d’œil malicieux. Puis tous passèrent à table et les compliments allaient bon train pour Seba qui avait relooké les deux jeunes filles. Ce dernier disant modestement : « Ce n’est rien, tu sais : là où j’étais en Norvège, il n’y avait pas de coiffeur ou d’autre chose de la sorte. On faisait ça par nous-mêmes. C’est un pays pas très peuplé, la Norvège, vous savez, bien qu’il soit assez grand par la superficie… » Les jours qui suivirent se déroulaient normalement, Yuka s’occupant du ménage, Lucy s’intéressant à la génétique, Kouta révisant ses cours, Mayu s’occupant du chien et Nana perfectionnant son jeu de basse avec Seba, qui avait décidé de lui apprendre aussi une autre technique pour gratter les cordes de la basse sans utiliser de médiator. Du coté des personnes chargées de surveiller tout ce beau monde, on s’ennuie ferme puisque rien de bien transcendant ne se passe pour que Melle Shirase avertisse le centre pour leur annoncer qu’il y a du nouveau, donc des fois contre la volonté de cette dernière, les deux nouveaux regardaient les alentours pour voir si une charmante personne montrait le bout de son nez… Un samedi, Kouta décida d’aller au restaurant italien avec tout le monde, histoire de changer un peu des onigris et autres sushis préparés par sa cousine, cette dernière méritant un peu de repos puisqu’elle s’est donnée sans compter pour que l’auberge soit propre et ordonnée ; pour éviter de l’irriter, il lui dit que c’est pour la remercier de ce qu’elle a fait au sein de la maison qu’il l’invita à dîner dans un bon restaurant en compagnie de tout le monde, même si au départ, elle fut légèrement réticente… La soirée se passa tranquillement, personne ne fit attention à eux, du moins pas plus qu’aux autres personnes, ce qui rendit Seba content de lui puisque l’« ancienne » tête de Lucy était affichée sur tous les réverbères de la ville et que tout le monde s’en souvient forcément. Il oubliait qu’il y avait un petit bémol : les soldats qui surveillaient les pensionnaires de l’auberge étaient aussi présents, mais il finit par s’en rendre compte car il a vu une personne avec le même uniforme que lorsqu’il comprit que l’auberge était surveillée… -Excusez-moi, dit Seba, j’en ai pas pour longtemps… -Où vas-tu, demande Kouta ? -Ca n’as pas grande importance… Et Seba partit de la table en direction de l’endroit où il a vu le gars en uniforme pour la dernière fois, et il se retrouva nez à nez avec deux soldats du centre de recherche qui braquaient leurs flingues sur lui : -P… P… Pas un geste, dit un soldat effrayé par l’expression terrible sur le visage de Seba ! Nous ne voulons pas avoir à utiliser nos armes sur toi ! Laisse-nous tranquilles ! -Foutez-nous la paix, à moi et à mes amis, répondit-il froidement. J’ai remarqué que vous me surveilliez jusque chez moi, vous arrêtez ce petit jeu tout de suite, me suis-je bien fait comprendre ? -C… Comment ça te surveiller ? -Arrêtez aussi de vous payer ma tête… -Comment ça nous payer ta tête ? -Faites pas comme si vous aviez pas compris… Seba commença à avancer vers les deux soldats, qui lui sommèrent une dernière fois d’arrêter d’avancer avant de faire feu, mais Seba ne fut aucunement touché et continuait d’avancer… -Merde, Ken ! On le loupe à chaque fois ! -Fait chier ! C’est comme si nos balles l’évitaient au dernier moment ! Seba s’arrêta à deux mètres des soldats et remarqua un tas de parpaings à sa droite qu’il réduisit en miettes d’une seule pichenette… -Compris maintenant, dit-il ? Je vous revois à cent mètres de moi je vous fracasse la gueule ! -P… P… Pu… PUTAIN DE MERDE !!! Les deux soldats s’enfuirent à grandes enjambées tandis que Kouta et les autres, alertés par les coups de feu, arrivèrent sur les lieux… -Qu’est-ce qu’il s’est passé, demanda Kouta ? -Deux crétins qui s’amusaient à nous suivre, répondit Seba, je leur ai fait comprendre que c’était pas bien… -Pourquoi ces gens nous surveilleraient ? -Je me pose aussi la question, figure-toi… -Mais pourquoi tu sais que ces gens nous surveillaient ? -Je les ai remarqués depuis qu’on est partis de chez toi… C’était pathétique, ils se cachaient comme ils pouvaient derrière les réverbères, mais ça les rendait plus ridicules que ça ne les cachait… Ca m’amusait jusqu’à ce qu’on arrive où ils se mettaient à lire le journal deux tables plus loin de celle où nous étions. Puis j’ai profité du fait qu’ils aillent dans un cul de sac pour les coincer et leur faire la morale. Deux froussards ! J’ai eu honte pour eux… -C’est quand même fort ! Je n’ai rien remarqué du tout, moi… -On retourne à table ? -D’accord… Et pendant que tout le monde retrouvait sa place à table, Lucy pensa : « Deux soldats du centre. Il avait raison : on était surveillés… Mais je ne comprends pas. Pourquoi ils nous surveillaient ? On est supposées mortes, alors pourquoi ? » Le reste de la soirée se passa sans encombre, du dessert au retour à l’auberge… Sur le pan de mur, que Melle Shirase n’a pas quitté de toute la journée, cette dernière appelait les soldats qui n’étaient pas revenus depuis le début de la soirée… -Alors, les bleus ? Qu’est-ce que vous foutez ? -On ne veut plus de cette mission ! -Qu’est-ce que vous dites ? Bougez-vous le cul et revenez ici tout de suite ! -Le mec à la casquette ! Il est pas net ! Il nous fout les jetons ! -Saiyuki ? On est pas là pour lui ! -S’il nous revoit dans les parages, il va nous faire la tête au carré, il nous l’a clairement fait comprendre ! A ce moment précis, Kouta et les autres rentrèrent à l’auberge, mais Seba resta un peu plus longtemps dehors en disant qu’il voulait encore un peu l’air, et en l’absence des autres, il prit une pierre grosse comme la main et se dirigea vers Melle Shirase. -Bon, je vous le dis une dernière fois, GROUILLEZ-VOUS de revenir !!!!! -Hé madame, dit Seba, je peux vous donner un coup de main ? -Bon, je vous laisse, revenez vite ! -Ils ne reviendront pas, je leur ai expliqué ma vision des choses… -De quoi parlez-vous ? -Vous le savez très bien, alors je vais me faire aussi clair qu’avec ces troufions : je vous revoie par ici… Seba lui montra la pierre et l’explosa en serrant à peine le poing. -Je vous ferai vivre un calvaire ! Est-ce que c’est clair ? -… -Très bien… C’est sur ces mots que Seba rentra dans l’auberge. Laissant Melle Shirase sans voix… Puis cette dernière appela au centre de recherche : « Apportez-moi une douzaine de micro caméras… Et passez-moi le directeur. Allo, monsieur le directeur ? La mission de surveillance se complique, on ne peut plus agir de nous-mêmes à cause de Saiyuki… Ce sera inutile de dresser un rapport puisque rien de particulier ne s’est produit depuis le début de cette mission. Je rentre pour recevoir de nouvelles instructions. ». Le directeur général Kakusawa, suite à cet appel, dit : « Très bien… Monsieur Tonosu ? Apportez-moi le dossier sur le projet 99, s’il vous plaît. ». Elfen Lied : New humanity incoming. By kaze83. | |
| | | Neko Le glauque
Nombre de messages : 215 Age : 36 Localisation : Fréjus Date d'inscription : 17/10/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Dim 12 Aoû - 0:05 | |
| franchement meme si c'est l'été, les vacances, ben j'ai vraiment la flemme de lire, meme si ca pourrait etre interessant | |
| | | le magno Important
Nombre de messages : 125 Age : 35 Localisation : asile de fous dangereux Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Dim 12 Aoû - 12:36 | |
| ben tu fais ce que tu veux, hein ? rien ne t'oblige à lire . | |
| | | Chewie Incontournable
Nombre de messages : 326 Age : 35 Localisation : Fréjus Date d'inscription : 03/10/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Dim 12 Aoû - 13:57 | |
| Mais c'est quoi en faite ? | |
| | | le magno Important
Nombre de messages : 125 Age : 35 Localisation : asile de fous dangereux Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Dim 12 Aoû - 16:43 | |
| en fait les pavés que tu vois sont les chapitres de la suite directe de l'animé elfen lied que je suis en train d'écrire. d'ailleurs, je vais m'empresser de remettre les liens streaming sur stage6, comme ça il y aura le choix entre streaming et ddl .
Dernière édition par le Dim 12 Aoû - 22:19, édité 1 fois | |
| | | le magno Important
Nombre de messages : 125 Age : 35 Localisation : asile de fous dangereux Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Dim 12 Aoû - 17:41 | |
| voila les liens streaming ont été remis à jour (visionnage sur stage6) : certes, le streaming sera assez long à charger mais il est de bonne qualité et de plus il y a la possibilité de telecharger le vidéo au format .divx... je me serai donné du mal, mais ENJOY !!! | |
| | | Chewie Incontournable
Nombre de messages : 326 Age : 35 Localisation : Fréjus Date d'inscription : 03/10/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Dim 12 Aoû - 20:42 | |
| Mdr !!!! Je comprends que dalle à ce que t'as marqué ! C'est pas dans mon vocabulaire le stage6 ou j'sais pas quoi ! | |
| | | le magno Important
Nombre de messages : 125 Age : 35 Localisation : asile de fous dangereux Date d'inscription : 22/12/2006
| Sujet: Re: Elfen Lied Dim 12 Aoû - 20:50 | |
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| Sujet: Re: Elfen Lied | |
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| | | | Elfen Lied | |
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